Je veux revenir sur ce qui a conduit aux 4x8. Nos ingénieurs se sont penchés sur la meilleure façon, au regard de l'organisation du travail, de produire du haut de gamme, dans un pays où les coûts sont élevés. Nous savions qu'une première proposition de passage aux 4x8 avait été refusée, alors que ce système s'appliquait dans l'ensemble de nos sites industriels, à l'exception des français. Après avoir vérifié qu'il était le seul possible, nous avons étudié toutes les propositions des organisations syndicales – majoritaires comme minoritaires – sur sa mise en oeuvre, s'agissant notamment de la rotation des équipes. Le désaccord, alors, ne portait pas tant sur le principe des 4x8 que sur ses modalités : c'est ce dernier point qui a déclenché les tensions. Le système des 4x8, dont nous ne prétendons pas qu'il est intrinsèquement bon, s'avère être le meilleur au vu du droit du travail français et de la convention collective du caoutchouc. Pour l'instant, il n'est toutefois pas appliqué dans nos usines de Riom et de Montluçon.