Titan s'était engagé à reprendre le site, mais seulement pour l'activité agricole, qui représente 537 emplois : il demandait à Goodyear de résoudre au préalable les problèmes rencontrés dans le secteur des pneumatiques pour véhicules de tourisme ; d'où le plan de départs volontaires et le gâchis que j'ai rappelé. Quant aux fonds de retournement, ils proposaient tout simplement de racheter le site pour un euro contre un investissement de 400 millions de notre part, moyennant quoi ils se chargeaient de la restructuration, c'est-à-dire de ce que nous avions nous-mêmes annoncé le 31 janvier. Bref, comme l'a rappelé Olivier Rousseau, leur offre ne contenait aucune garantie en termes d'emplois et d'investissements. Dans ces conditions, notre discussion n'est pas allée très loin…