Si l’on y ajoute la sous-exécution de l’ONDAM en 2013, constatée à l’occasion de la conférence des comptes sociaux, l’économie globale sur l’assurance-maladie sera de 3 milliards. Elle sera rendue possible grâce aux efforts sur le prix des médicaments, à la maîtrise des tarifs d’un certain nombre de spécialités, au renforcement des mesures prises en termes d’organisation pour améliorer la productivité de l’hôpital, à une meilleure articulation entre médecine hospitalière et médecine de ville.
2 milliards supplémentaires d’économies résultent des décisions que nous avons prises en matière de réforme des retraites, à la fois sur le régime général et sur le régime des retraites complémentaires AGIRC-ARRCO.
Il convient également de prendre en compte les 500 millions d’économies qui résultent de la renégociation des conventions d’objectifs et de gestion d’un certain nombre d’organismes de sécurité sociale, prenant en compte la dématérialisation intervenue dans le fonctionnement de ces caisses et la modernisation des méthodes de travail.
Pour ce qui concerne les 9 milliards d’économies réalisées sur l’État, je distinguerai d’abord les administrations centrales de l’État. Leurs dépenses diminueront de 2 % en moyenne, grâce aux efforts considérables consentis par les fonctionnaires de la fonction publique d’État. Le gel du point d’indice, le ciblage des mesures catégorielles sur les catégories indiciaires les plus soumises aux difficultés de pouvoir d’achat constituent un élément important d’économies. Cela me conduit à dire, ici, aux fonctionnaires que nous avons conscience des efforts qu’ils consentent dans la crise pour nous aider à redresser les comptes publics.