Intervention de Bernard Cazeneuve

Séance en hémicycle du 15 octobre 2013 à 15h00
Loi de finances pour 2014 — Présentation

Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du budget :

Mais ces efforts ne peuvent se faire au détriment de la maîtrise de la masse salariale, condition du redressement de nos comptes. C’est la raison pour laquelle cette année, 1 373 emplois sont supprimés dans la fonction publique, malgré les recrutements réalisés dans les secteurs en faveur desquels nous nous étions engagés lors de la campagne électorale.

Nous entreprenons aussi une réorganisation profonde de notre administration. La logique du « un sur deux » de la révision générale des politiques publiques ne mobilisait qu’un seul et unique outil, le rabot. Mais le rabot désespère, le rabot nivelle, le rabot affaiblit !

Nous avons préféré engager un travail de réorganisation profonde de l’administration, en tenant compte de nos priorités. C’est l’esprit de la modernisation des politiques publiques, qui m’a conduit, en liaison avec l’ensemble des membres du Gouvernement – que je veux ici remercier – à réfléchir, non pas à des économies à la petite semaine, sur un coin de table, mais à des économies en dépenses, qui permettent d’ajuster durablement nos budgets, pour ne pas avoir à solliciter les prélèvements obligatoires.

Pour ce qui concerne l’État, je voudrais vous donner des exemples précis et concrets. S’agissant du ministère de la justice, nous avons ainsi économisé 45 millions d’euros, parce que nous avons réformé les frais de justice, la politique d’achat, parce que nous avons revu les marchés relatifs à la recherche de traces, les dispositifs comptables, parce que nous avons mis en place une plateforme judiciaire d’entraide. Nous avons réévalué en profondeur les politiques publiques,…

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