Monsieur le ministre, je ne me lasse pas de répéter que ce que l’on emprunte, ce n’est pas le solde structurel mais le déficit réel, le déficit effectif. Vous avez l’habitude, conscient que votre argumentaire ne porte pas, de vous réfugier dans le passé. Permettez-moi d’y retourner à mon tour : en janvier 2010, la prévision de déficit public notifiée à Bruxelles, dans le cadre du programme de stabilité, était de 8 points de PIB, et en fin d’année, nous étions parvenus à le ramener à 7,1 points de PIB ; en janvier 2011, nous notifiions 6 points de PIB, soit 120 milliards de déficit, pour au final réaliser un déficit de 5,3 points – je parle sous le contrôle de François Baroin ; en 2012, nous étions partis pour tenir les 4,5 points : à peine arrivez-vous en juin 2012 que vous ouvrez les vannes de différentes dépenses publiques,…