Notre pays a alors fait l’admiration de tous ses voisins européens. Est-ce encore vrai aujourd’hui ? Hélas, non.
J’ai apprécié que vous fassiez plusieurs propositions pour améliorer nos méthodes de travail. Permettez-moi de vous en faire une. Voilà un an, lors du vote de la loi de finances, un déficit public de 3 % du PIB est prévu ; puis arrive avril 2013 et notre pays, dans le cadre du semestre européen, est obligé de présenter un programme de stabilité ; grâce à la réforme constitutionnelle de la précédente majorité, est alors organisé ici même, le 23 avril, un débat sur ce programme, débat dans lequel nous n’avons pu présenter aucun amendement – ce n’était pourtant pas l’envie qui nous manquait, ayant découverts à cette occasion que le déficit prévu à 3 points de PIB s’était d’ores et déjà envolé, trois mois après, à 3,7 points de PIB ; arrive la fin de la session ordinaire et la séquence de la loi de règlement pour 2012 avec l’excellent rapport – comme toujours – de la Cour des comptes, et le débat d’orientation budgétaire sur 2014 : on constate alors que la prévision de 3,7 points ne pourra pas même être tenue. Que fait l’opposition, dans ce souci de responsabilité qui l’habite en permanence