Intervention de Gilles Carrez

Séance en hémicycle du 15 octobre 2013 à 15h00
Loi de finances pour 2014 — Présentation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez, président de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire :

…se vengent, se rattrapent avec de l’hyper-réglementation. Voilà la réalité !

Au moment même où on essaie, coûte que coûte, vaille que vaille, de faire quelques centaines de millions d’euros d’économies, il y a des guichets sociaux qui fonctionnent à plein régime. Je vous donnerai, au cours du débat, le montant total du dérapage sur trois postes : les centres d’hébergement d’urgence, l’aide médicale d’État et l’allocation temporaire d’attente. Cela représente en 2013 plusieurs centaines de millions d’euros de dérapage par rapport à l’année 2012.

Tout cela n’est plus possible. Je crois, monsieur le ministre, qu’il faut que nous ayons, les uns et les autres, le courage de nous engager dans des réformes structurelles, essentiellement en mettant en place des principes structurants de l’action publique pour éviter la dérive des dépenses.

Le premier principe, c’est qu’on ne peut pas créer des droits sans créer des devoirs. En contrepartie des droits, il faut des devoirs. On ne peut pas mettre en place d’allocations s’il n’y a pas des cordes de rappel, des tickets modérateurs, des contreparties. Second principe, et c’est là tout le problème qui explique la désaffection des classes moyennes que vous subissez, élection après élection : il faut en permanence valoriser le travail par rapport à l’assistance.

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