La France est sur la voie du redressement, et j’avais envie de parler des bons chiffres, de ces éléments encourageants, des 0,5 % de croissance au deuxième trimestre, des 0,4 % au quatrième trimestre, confirmés par l’INSEE, et du fait que même le FMI s’est montré plus optimiste encore que Bercy sur les prévisions de croissance pour 2014, la semaine dernière. J’avais envie de souligner que, pour la première fois depuis fort longtemps, le chômage des jeunes connaît une diminution continue depuis quatre mois, que l’objectif central de l’inversion de la courbe du chômage est à notre portée – même si ces résultats sont récents et fragiles et qu’il faut les consolider. J’avais aussi envie d’évoquer le bon équilibre à trouver entre l’assainissement de nos comptes publics et le soutien à la croissance et à l’emploi.
Je voulais consacrer à ces sujets, disais-je, mes quelques minutes d’intervention. Mais j’ai commis une grave erreur en ouvrant, parmi les centaines d’e-mails que je reçois tous les jours, celui envoyé par Familles de France. La moutarde m’est montée au nez.