Intervention de Thierry Lazaro

Réunion du 2 octobre 2013 à 16h30
Commission d'enquête relative aux causes du projet de fermeture de l'usine goodyear d'amiens-nord, et à ses conséquences économiques, sociales et environnementales et aux enseignements liés au caractère représentatif qu'on peut tirer de ce cas

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Lazaro :

Vous avez présenté Michelin comme une entreprise paternaliste. Peut-on lui reprocher d'être attachée à son territoire, même si, pour d'évidentes raisons économiques, elle a dû se redéployer ?

La situation complexe de l'Union européenne tient aux politiques menées par les vingt-huit États membres et à leur perméabilité fiscale.

Les entreprises du pneumatique ont besoin de compétences, de formation et de valeur ajoutée humaine. Peut-être leur créneau est-il l'innovation. Cela dit, l'anecdote du contrevenant chinois peut aussi bien nous rassurer sur la qualité de nos produits que nous inquiéter sur les conditions de la concurrence. L'évolution des moyens de communication risque d'accélérer le transfert de l'innovation.

Certains saluent l'arrivée, dans le département du Nord, d'Amazon qui créera 200 emplois à proximité d'Amiens. Ses salariés n'effectueront pas plus de vingt-huit heures annualisées par semaine, soit moins d'un temps plein. Avec 1 000 euros par mois, ils ne pourront même pas s'acheter des pneus chinois.

Enfin, pouvez-vous nous apporter votre éclairage sur la procédure de justice relative à l'usine d'Amiens-Nord ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion