À situation exceptionnelle, réponses exceptionnelles. Un plan puissant est nécessaire pour répondre maintenant à l’urgence, pour anticiper, pour tracer l’avenir de ces piliers de l’économie bretonne et française que sont l’agriculture et l’agroalimentaire. Ce plan doit permettre de relever les défis, comme la Bretagne a toujours su le faire dans son histoire. Qu’il s’agisse d’infrastructures ou de solidarité nationale envers des territoires meurtris, qu’il s’agisse des évolutions réglementaires tant attendues par les éleveurs, l’impatience légitime est là.
L’enjeu est aussi de porter le fer au niveau européen, là où l’on décide des aides à l’exportation, ou encore de lutter contre le dumping social qui tue nos emplois de production et de transformation.
Monsieur le Premier ministre, les parlementaires de Bretagne et du Finistère ont porté devant vous la parole des Bretonnes et des Bretons : dites-nous comment le Gouvernement entend agir, quel plan il veut mettre en oeuvre, quand, comment et avec quels moyens.