Intervention de Philippe Folliot

Séance en hémicycle du 16 octobre 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Format des armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

La première année d’action du Président de la République ne compte qu’un seul succès incontestable : l’opération SERVAL au Mali. Les députés du groupe UDI, républicains et responsables, ont soutenu sans réserve une opération périlleuse, d’ailleurs loin d’être terminée, au cours de laquelle nos matériels ont prouvé leur efficacité et nos hommes, surtout, se sont conduits de manière exemplaire avec professionnalisme, courage et sens du devoir.

Alors qu’elle n’a pas failli dans des conditions très difficiles et apporté un beau succès à la France, la défense ne fait pas partie des priorités de ce gouvernement. Le Président de la République lui-même en a fixé trois : l’éducation, la sécurité et la justice. La défense, fonction régalienne, n’en fait pas partie. En dépit du volontarisme de M. le ministre de la défense, la prochaine loi de programmation militaire prévoit de faire subir à nos armées une nouvelle saignée : 34 000 postes vont être supprimés, en plus des 44 000 déjà disparus depuis 2008. Aujourd’hui, l’ensemble des forces combattantes du pays tient dans le stade de France. Demain, dans le Parc des Princes ? Un réel malaise règne dans nos armées, car les suppressions de postes touchent désormais les forces opérationnelles, comme l’illustrent les dissolutions de régiments et de bases en cours.

En fait, un sentiment d’injustice prédomine parmi les militaires.

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