Intervention de Dominique Lefebvre

Séance en hémicycle du 16 octobre 2013 à 15h00
Loi de finances pour 2014 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Lefebvre :

Monsieur le ministre, le projet de loi de finances pour 2014 que vous nous présentez a un cap, celui de la croissance et de l’emploi. Le groupe SRC sera à vos côtés, non seulement pour que ce cap soit fermement tenu, mais pour qu’il sorte renforcé de nos débats.

Je veux saluer les conditions de préparation de ce budget, l’esprit d’écoute et de dialogue dont vous avez fait preuve avec la majorité parlementaire depuis le printemps, et qui, je n’en doute pas, continuera de vous animer dans cet hémicycle.

Ce budget de l’an II du quinquennat marque une nouvelle étape dans la stratégie de redressement du pays impulsée par le Président de la République. Cette nouvelle étape, nous n’aurions pu l’engager si nous n’avions, depuis dix-huit mois, voté les mesures indispensables pour stopper la spirale des déficits et de l’endettement publics, enrayer la perte de compétitivité de nos entreprises et le déficit record du commerce extérieur qui en est résulté, et mettre fin à l’augmentation continue du chômage et à l’aggravation des situations de précarité qui touchent aujourd’hui des millions de familles.

Oui, nous l’assumons, nous avons appelé nos concitoyens et nos entreprises l’effort nécessaire pour redresser le pays et sauvegarder le modèle social français, ce modèle social que la droite n’aura de cesse qu’elle ne l’ait remis en cause.

Oui, nous le faisons dans la justice, en appelant à l’effort ceux qui le peuvent le plus.

Oui, nous avons conscience, en même temps, des difficultés que rencontrent nos concitoyens, et notamment les plus modestes d’entre eux. Ils subissent aujourd’hui, sur leurs feuilles d’impôt, les effets des mesures prises par le gouvernement Fillon – je pense bien évidemment au gel du barème de l’impôt sur le revenu, ou encore à la suppression de la demi-part dite des veuves.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion