…un déficit structurel de nos finances publiques, aggravé par des baisses d’impôt aussi injustes que hasardeuses et par une croissance continue de la dépense publique ; un endettement devenu abyssal dépassant 90 % du PIB et dont je m’étonne que le président de la commission des finances ne s’inquiète qu’au bout de dix ans ; des services publics dégradés – je pense évidemment à l’éducation, à la sécurité et à la justice – ; enfin, et ce n’est pas le moins grave, des entreprises dont la compétitivité n’a jamais été aussi réduite, et dont le taux de marge est historiquement au plus bas.
Oui, mesdames et messieurs de l’opposition – ou plutôt cher collègue, puisque vous êtes tout seul, monsieur Censi,…