Je conclus.
La deuxième, c’est que la baisse du déficit se dégrade. Baisser le déficit à la sortie d’une crise d’une violence historique, c’est la moindre des choses. Mais, là encore, je cite la Cour des comptes : « Si la réduction du déficit se poursuit, c’est à un rythme ralenti ». C’est signé Didier Migaud. La vérité de ces chiffres est incontestable.
Monsieur le ministre, vous vous êtes livré hier à un long exercice d’autosatisfaction mais votre projet de loi lui-même contredit votre plaidoirie. Là où vous criez au succès il n’y a au fond que des échecs.
Je vous remercie de bien vouloir nous écouter et d’ouvrir les yeux lors du débat qui va suivre.