Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, il faut croire que je sors d’un long coma : en entendant nos collègues de la majorité, j’ai l’impression de me trouver dans un pays où la croissance explose, où le chômage est au plus bas, où les déficits n’existent plus et où la compétitivité des entreprises est rayonnante. À en croire ce que j’entends, ce budget est parfait. À entendre ce que disent les membres du parti socialiste depuis tout à l’heure, tout va très bien, madame la marquise !
La réalité est tout autre. Ce budget, qui est peut-être de gauche, est en réalité bien gauche, mes chers collègues…