Au-delà des mots, il y a les actes. Je n’aurai pas la faiblesse de rappeler le bouclier fiscal, ce qui a été fait de l’ISF et ce qui n’a pas été fait pour les PME ou pour les TPE. Il paraît en effet que vous ne voulez plus que nous vous parlions de l’héritage. Encore moins de l’inventaire et même plus de Nicolas Sarkozy…
Limitons-nous donc, ce soir, à comparer, à un instant T, le 16 octobre, ce que nous faisons et ce que vous auriez fait à notre place, parce que c’est le meilleur exercice démocratique.
Parlons d’abord de l’impôt.
L’opposition dit que nous prélevons 13 milliards sur les ménages. Elle prétend pouvoir arriver à 5 milliards d’impôts en moins, ce qui, au passage, signifie qu’elle maintient 8 milliards d’impôts nouveaux. Pour y parvenir, elle suggère 5 milliards de dépenses en moins. Comment y parvient-elle ? En prélevant précisément 5 milliards de prestations sur ces mêmes ménages. Allez comprendre !
En résumé, la droite dit : « Avec nous, vous paieriez 5 milliards de moins, mais vous recevriez 5 milliards de moins ». Peut-être vais-je trop vite ? Alors, je m’arrête un instant car vous avez raison : il y a une astuce. Ceux qui paieraient moins ne sont pas ceux qui recevraient plus.