Le rapport dresse un bilan sévère mais concret des réalités de la vie lycéenne. Il juge que le corpus réglementaire est satisfaisant, mais que l'application de ce corpus l'est moins. La parole lycéenne n'est pas suffisamment respectée. À l'inverse, lorsque le proviseur est convaincu de l'intérêt de faire vivre la vie lycéenne, les dispositifs fonctionnent.
La solution pour rendre cette vie lycéenne plus dynamique ne réside sans doute ni dans les textes ni dans les financements. Il faut trouver les moyens de faire changer le regard porté par les adultes sur les lycéens, faire évoluer l'état d'esprit des chefs d'établissement, pour que les lycéens se sentent partie prenante, et ne sentent pas réduits au seul rôle d'apprenant.