Une entreprise comme la nôtre – car il n'y a pas seulement des couteaux à Laguiole : il y a aussi des entreprises agro-alimentaires et de tourisme - est une entreprise saisonnière. Une diversification est donc nécessaire, qui s'est traduite par l'ouverture d'un restaurant au Japon et par quelques autres projets menés à bien. Mais si je veux commercialiser sous le nom de Laguiole des chocolats fabriqués en collaboration avec la chocolaterie de Bonneval située à quelques kilomètres de Laguiole, ou des friandises, des verres, de la vaisselle, une gamme de l'agro-alimentaire, je ne peux pas le faire. J'en viens à me demander s'il me faudra un jour substituer le code postal au mot Laguiole dans le titre – Bras, Laguiole, Aubrac, France – du livre que mon fils et moi avons publié !
Je considère comme un kidnapping le parasitisme et la confusion qu'il entraîne, car cela touche les miens, cuisiniers de père en fils.