Je suis heureux d'accueillir en votre nom, chers collègues, M. Éric Debarbieux, délégué ministériel chargé de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire au ministère de l'éducation nationale.
Cette audition a lieu dans une actualité que nous avons tous à l'esprit, mais, en tant que représentants de la nation, nous ne devons pas nous y limiter. Il est en effet également nécessaire que nous fassions le point sur les outils dont dispose le ministère de l'éducation nationale afin de lutter contre les violences scolaires et, au-delà, sur les objectifs et les ambitions qui sont les vôtres.
Votre nomination en qualité de délégué ministériel, intervenue à la mi-septembre, montre combien, monsieur Debarbieux, vos travaux d'observations et de recherches sont reconnus, ainsi que votre engagement inlassable pour une meilleure prise en compte des phénomènes de violence.
En tant que directeur de l'Observatoire international de la violence à l'école, vous aviez présenté juste avant votre nomination les résultats de la première enquête de victimation menée auprès des enseignants ainsi que des directeurs des écoles maternelles et élémentaires. Peut-être nous en direz-vous quelques mots.
En votre qualité de délégué ministériel, nous allons aujourd'hui écouter attentivement le détail de votre mission, que le ministre a définie en trois points : préparer les réponses et les actions pédagogiques préventives et punitives ; former les personnels – enjeu essentiel pour nous ; coordonner les connaissances en matière de violences scolaires, de harcèlements, d'incivilités et de discriminations à l'égard des élèves et des personnels.
Nul doute que le débat que nous allons avoir trouvera un écho lorsque nous nous pencherons sur le projet de loi d'orientation et de refondation de l'école, qui sera présenté par le Gouvernement sur la base des propositions issues de la concertation et reprises solennellement hier, à la Sorbonne, par le Président de la République.