Transférer la responsabilité vers le médecin prescripteur me semble un peu excessif, monsieur Véran. Il serait plus équilibré d'obliger le prescripteur à porter certaines mentions, à charge pour le pharmacien de décider d'une éventuelle substitution, pour peu qu'elle ne soit pas interdite par le même prescripteur. Le sujet étant nouveau, nous avons, en tant que législateur, une responsabilité particulière. Je suggère donc que nous réfléchissions collectivement à une solution claire d'ici à l'examen en séance : n'ajoutons pas la confusion à la crise de confiance dont ces nouveaux médicaments font souvent l'objet, comme on a pu l'observer avec les génériques.