Comment peut-on expliquer, monsieur le délégué ministériel, la coexistence d'un bien-être individuel d'élèves et de professeurs avec le sentiment de malaise collectif ressenti dans l'opinion publique ?
Comment interpréter l'absence de concordance entre la stabilisation statistique de la violence et le développement d'agressions graves dont les enfants et les détenteurs de l'autorité publique – pour ces derniers, le constat ne se limite d'ailleurs pas au monde scolaire – sont les victimes ?
Vos travaux attestent d'un accroissement de la violence en groupe. Comment expliquez-vous ce phénomène ? La violence collective doit-elle être traitée différemment des actes individuels ?