Quelle est votre conception, monsieur le délégué ministériel, du rôle du chef d'établissement ? À mes yeux, son influence est capitale dans le développement d'un bon climat de travail et d'une cohérence dans l'action de l'équipe éducative. La formation du chef d'établissement devrait, à ce titre, constituer une piste de réflexion qu'avait déjà défrichée notre collègue, M. Frédéric Reiss, dans son rapport « Quelle direction pour l'école du XXIème siècle ? », remis au Premier ministre en 2010.
Pour votre travail qui s'inscrit dans la longue durée, je formule le voeu que vous ne cherchiez pas à démanteler les dispositifs existants mais à les améliorer. Nous sommes nombreux ici à penser que la violence scolaire n'est pas un thème partisan, que nous pouvons tous y être confrontés et que votre action doit s'inscrire au-delà des clivages politiques.