Je partage l'opinion de la rapporteure pour avis sur les effets pervers de la T2A. Actuellement, une légère baisse d'activité entraîne la réduction des recettes d'un hôpital alors même que cette baisse est due à ce que l'établissement a décidé d'en finir avec l'acharnement thérapeutique ; en ce cas, il est sanctionné alors même qu'il a participé à la maîtrise des dépenses de santé. À l'inverse, un autre facteur joue : l'inflation du coût des équipements. En urologie notamment, les robots coûtent si cher qu'on les fait fonctionner en permanence pour les amortir ; il en résulte une augmentation de l'activité qui conduit à celle des recettes, et l'hôpital considéré se trouve dans l'aisance de façon assez artificielle.