Je suis d'accord pour la simplification du financement de la sécurité sociale. Cependant, il ne s'agit plus, en l'espèce, d'un exercice de simplification mais d'un exercice purement politique qui ne touche d'ailleurs pas à l'équilibre de la CNAF. Quoi qu'il en soit, il est impossible de revenir sur le principe de la compensation de l'augmentation des cotisations vieillesse promise aux entreprises. Il s'agit d'un accord avec le Gouvernement, qui découle de ses engagements sur la compétitivité.
Abandonner cette politique reviendrait à augmenter les impôts et les charges qui pèsent sur les entreprises. Dominique Lefebvre a tenu à souligner le changement de position qu'induit cet amendement. Si cette position ne concorde pas avec les objectifs gouvernementaux, elle est également en contradiction avec notre approche.