Dès lors qu'il y a un financement dérogatoire, il faut une base législative, mais cela ne veut pas dire financement supplémentaire, monsieur Vercamer ! La stratégie nationale de santé doit permettre, concrètement, de décloisonner et d'optimiser l'organisation des soins. Le but, c'est d'en arriver à une meilleure efficience, notamment à une meilleure prise en charge des maladies chroniques : il ne s'agit certainement pas de rationner ou de raboter, mais de soigner mieux. La première raison de notre volonté de réforme n'est donc pas de faire des économies, mais dès lors que nous éviterons les doublons ou le nomadisme médical et que nous renforcerons la coordination, nous avons quelques espoirs d'en faire… Rien ne dit donc que cette proposition augmente les dépenses, bien au contraire.