Je comprends d'autant moins la position du rapporteur qu'il souhaite que les meilleurs soins soient dispensés partout, qu'il reconnaît que les praticiens ne sont pas assez nombreux en plusieurs points du territoire, et qu'il sait que l'arrivée à l'âge de la retraite de la génération du baby-boom ne va pas améliorer les choses. Aujourd'hui, un médecin sur quatre commence sa pratique dans notre pays avec un diplôme qui n'est pas français, et des officines se chargent même de faire venir des médecins de l'étranger, en particulier de Roumanie.
Pourquoi fermer la porte à des professionnels pourvus d'expérience ? Nous connaissons tous des médecins qui renoncent à faire des remplacements ou à apporter leur aide dans des zones sous-médicalisées parce qu'ils ne veulent plus payer en charges la quasi-totalité de ce qu'ils gagnent.