Certains territoires ruraux ou de banlieue peuvent être qualifiés de déserts médicaux. Parce que de plus en plus de médecins cessent leur activité sans être remplacés et que de plus en plus de pharmacies ferment, les patients sont toujours plus nombreux à se rendre à l'hôpital. On s'étonne ensuite de l'augmentation du nombre d'hospitalisations ponctuelles ou du coût croissant des transports médicaux !
En matière de santé, depuis vingt ans, on espère réduire les coûts en réduisant l'offre alors qu'il faudrait faire l'inverse et assurer une offre de proximité suffisante. Cet amendement va dans ce sens.