Les crédits du programme 167 connaissent certes une légère hausse mais cette augmentation est presque entièrement affectée à la politique de mémoire du fait de la préparation du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Compte tenu de l'engagement résolu du Président de la République et de la majorité envers la jeunesse, il me paraît opportun de donner plus d'ampleur à la JDC. Monsieur le rapporteur spécial, ce transfert de crédits du financement de la JDC à celui de la politique de mémoire est-il conjoncturel ou a-t-il vocation à perdurer ? La société a besoin d'être restructurée autour de la jeunesse si bien qu'une action forte devrait être conduite dans sa direction, au cours des cinq prochaines années, afin de nourrir son sentiment d'appartenance à la collectivité nationale.
Les crédits dévolus à l'intégration des personnes handicapées rejoignant la fonction publique n'apparaissent pas dans le rapport. Or, il me semblait que l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC) était responsable de cette action. Qui l'assume à présent ?