Intervention de Philippe Folliot

Réunion du 9 octobre 2013 à 16h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

M. le ministre et vous-même, monsieur le secrétaire général, vous nous soumettez au régime de la douche écossaise sur la question des cessions immobilières. D'un côté, le ministre m'assure que le ministère de la Défense n'est pas concerné par les règles en matière de cession des biens de l'État prévues par la loi Duflot relative à la mobilisation du foncier public. De l'autre, vous indiquez qu'en 2014 le ministère en sera dispensé afin de réussir à mobiliser les 200 millions d'euros de recettes exceptionnelles nécessaires à l'équilibre du budget, mais que, en 2015, une partie de l'îlot Saint-Germain sera réservée à des logements sociaux, ce qui entraînera une décote sur le prix de vente. Pouvez-vous estimer la moins-value pour le ministère de la Défense ?

Où en est le chantier de Balard ? Quel est le calendrier et quel sera le coût final ? En 2015, date prévue pour la livraison des bâtiments, les services centraux seront confortablement installés dans un immeuble flambant neuf, tandis que, sur le terrain, les unités devront se contenter d'une certaine rusticité qui est la marque de fabrique de nos forces, comme nous avons pu le constater au Mali. La situation de certaines casernes, victimes d'années de sous-investissement, n'est pas acceptable.

J'ai récemment visité, dans ma ville de Castres, le casernement du 8e RPIMa dans le quartier Fayolle : les logements des jeunes recrues datent des années cinquante et sont très éloignés des standards actuels de confort minimal. J'ai travaillé dans le logement social et je n'aurais jamais osé loger personne dans des bâtiments aussi vétustes. À cet égard, il est essentiel de préserver le plan VIVIEN qui a pris beaucoup trop de retard.

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