L'Institut technique tropical assure depuis dix ans la transmission de l'information entre la recherche et les producteurs. Récemment, de nombreuses variétés ont vu le jour, dont l'une résiste à la cercosporiose jaune et noire, mais elle ne correspond pas encore à la demande des consommateurs européens. Ces variétés sont toutefois mises à la disposition des planteurs dans la Caraïbe, pour la consommation locale, et nous envisageons d'en introduire dans les zones où la maladie résiste aux traitements et surtout dans les zones où le traitement aérien est interdit depuis longtemps, en vue de produire des farines pour le bétail.
Comme on l'a dit, nous ne plantons pas uniquement des bananes. Nous l'avons fait par le passé, mais les méthodes et les techniques ont évolué et depuis plus de vingt ans – soit bien avant la tenue du Grenelle de l'environnement –, nous pratiquons la rotation culturale et la jachère et nous nous attachons à réduire la consommation de produits phytosanitaires. Aujourd'hui, nous produisons une banane très propre– oserai-je dire la plus propre du monde ?