Messieurs, je salue à mon tour la qualité des informations dont vous nous avez fait part, ainsi que celle des efforts consentis par la filière.
La Délégation présentera son rapport en prenant en compte vos propositions, mais il appartient au Gouvernement d'élaborer un projet et de nous le soumettre : le Parlement retrouvera alors l'initiative et, dès que nous serons en possession de ce texte, nous organiserons des réunions pour étudier les amendements que nos collègues auront bien voulu déposer.
Dans mon département de Guyane, nous ne cultivons pas de bananes, mais notre combat est le même. L'agriculture doit créer de l'activité, de l'emploi et de la valeur ajoutée, et rester un secteur important pour nos territoires. Aux Antilles, il convient de préserver la canne et la banane, tout en encourageant l'élevage et la diversification, afin d'éviter la monoculture. La filière « banane » apparaît bien structurée, mais sans doute les pouvoirs publics devraient-ils appuyer encore plus ses efforts, en veillant à la cohérence territoriale ; peut-être aussi doit-elle partager plus encore son expérience et son savoir-faire, au niveau international mais surtout au sein même de nos territoires.
Les élus sont très sensibles aux questions agricoles, à quelque niveau qu'ils se situent : ne désespérez pas d'eux, ils sont à vos côtés. Ils peuvent ne pas être d'accord avec vous sur tous les points, mais chacun au fond de son coeur souhaite aider le secteur agricole. Pour ma part, je soutiendrai tous vos combats, pourvu qu'ils soient dans l'intérêt des territoires en même temps que dans l'intérêt général.
Je vous remercie tous, au nom de la Délégation.