J'associe à ma question M. Alain Rousset, qui a dû s'absenter.
S'agissant du mariage éventuel entre EADS et BAE, on est en droit de s'interroger sur la valorisation de BAE au moment où sa filiale américaine voit baisser son chiffre d'affaires. De plus, qu'en est-il de l'autonomie technologique de BAE par rapport aux États-Unis et qu'en sera-t-il de notre souveraineté sur le matériel militaire et les technologies ? Ce rapprochement n'est pas non plus sans remettre en question l'outil industriel français de défense : quid notamment de Thalès, Dassault ou Safran ?