Intervention de Brigitte Bourguignon

Réunion du 16 octobre 2013 à 11h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Bourguignon :

Le tennis est effectivement le premier sport individuel en France et le nombre de ses licenciés a augmenté en 2012 de près de 15 000 joueurs. La progression touche aussi les performances de nos joueurs qui ont obtenu deux médailles aux derniers Jeux olympiques de Londres.

Oui, le modèle de la Fédération française de tennis est vertueux parce qu'elle oriente son budget et la politique menée par la Direction technique nationale (DTN) vers l'aide aux champions de demain et ne se contente pas de conforter les champions d'aujourd'hui. Vous évitez en outre de faire l'apologie des champions et je m'en réjouis.

La Fédération est également leader en matière de lutte contre le dopage. Le règlement que vous avez mis en place contre le dopage donne-t-il de bons résultats ? Est-il efficace ? Peut-on encore l'améliorer ?

Nous apprécions particulièrement votre modèle économique car il renforce la solidarité entre le sport amateur et le sport professionnel, comme le préconise le rapport de nos collègues Régis Juanico et Guénhaël Huet.

Votre vitrine, Roland-Garros, assoit la popularité d'un sport encore considéré comme insuffisamment démocratisé. Nous sommes tous ici convaincus de la nécessité de moderniser ce stade et nous vous félicitons pour la qualité de votre projet.

Pour autant, vos adhérents attendent de vous que vous mainteniez la diffusion du tournoi sur une chaîne publique. Or vous avez lancé récemment des appels d'offres en direction de chaînes privées, qui d'ailleurs ne semblent pas intéressées. Ne craignez-vous pas que cela vous détourne du public et de vos adhérents ?

Enfin, vos structures sont-elles paritaires ? Si ce n'est pas le cas, avez-vous engagé au sein de la Fédération un plan de féminisation ?

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