Il y a une trentaine d'années, le tennis avait l'image d'un sport élitiste, réservé aux riches. L'un des grands acquis de la Fédération est d'avoir su le démocratiser pour en faire l'un des sports les plus pratiqués par les Français.
Les responsables politiques considèrent souvent que le tennis a beaucoup d'argent. Comment allez-vous les persuader de soutenir les infrastructures et les clubs de tennis locaux ? Les courts ont poussé comme des champignons grâce aux investissements de la Fédération, mais de nombreux clubs ne peuvent prendre en charge les frais de rénovation. Il faudrait modifier l'image de ce sport auprès des élus. Comment comptez-vous y parvenir ?
En ce qui concerne les travaux de Roland-Garros, l'échéance de 2018 sera-t-elle respectée compte tenu de l'appel qui a été interjeté du jugement du tribunal administratif ?
La région Ile-de-France ne participe pas au financement de la rénovation. A-t-elle été sollicitée ? A-t-elle répondu négativement ? Quant à l'État, dans la perspective de l'Euro 2016, il a accepté de financer la rénovation de stades de football dans le cadre d'un partenariat public privé. Comment peut-il refuser de financer un stade qui appartient à la Fédération française de tennis et non à Vinci, Bouygues ou Eiffage ?
J'en viens aux droits télévisés. Nous sommes tous très attentifs à cette transaction, qui nous donne le sentiment d'assister à un jeu de poker menteur.
Monsieur Ysern, vous avez indiqué récemment dans une autre enceinte qu'il était totalement exclu que les images de Roland-Garros soient diffusées exclusivement sur une chaîne payante et qu'elles seront accessibles en clair durant toute la durée du tournoi à partir de 15 heures. Maintiendrez-vous cette affirmation si France Télévisions ne revoit pas sa proposition et si vous recevez une proposition de BeIN Sport ?