Cet amendement d'appel, dont le but est de susciter un débat sur le sujet, m'embarrasse un peu. Je n'ai pas voulu le cosigner. Il semble certes vertueux dans la mesure où il privilégie les dépenses d'investissement au détriment des crédits de fonctionnement. Mais il ressort de ma discussion avec le chef d'état major des armées que le besoin britannique se manifeste dès 2012 alors que le nôtre ne se fera pas sentir avant 2020. Le ministre de la défense ne considère donc pas le programme ANL comme prioritaire. Et si nous adoptons cet amendement, les crédits correspondants devront être renouvelés au cours des années suivantes. Or nous attendons les conclusions du Livre blanc pour lever certaines incertitudes.