Lors d'un déplacement à Berlin, j'ai déjà présenté au Bundestag ma proposition de loi sur les quotas dans les conseils d'administration, dont l'équivalent allemand a malheureusement été freiné par la chancelière.
En ce qui concerne la conciliation entre vie familiale et vie politique, qui fait l'objet d'une réflexion approfondie en Allemagne, la France peut effectivement servir de modèle.
Le statut de l'élu est un véritable serpent de mer. Je milite en sa faveur depuis que je suis députée, c'est-à-dire depuis quinze ans. Il est nécessaire pour les femmes comme pour les hommes, mais personne n'a le courage de l'écrire. L'élu est au service de la population ; une fois son mandat achevé, il devrait pouvoir reprendre sa vie professionnelle. J'espère qu'au terme de la présente législature, ce statut sera devenu une réalité. C'est ainsi que nous développerons la place des femmes dans la vie politique, ce qui ne pourra que bénéficier aux hommes.