J'entends ici quelques remarques. À cela, je répondrai que le précédent Premier ministre avait parlé, dans cet hémicycle, d'un État en faillite alors qu'il y avait 1 200 milliards d'euros de dettes. Il nous le laisse à 1 800 milliards. (« Hou ! » sur les bancs du groupe SRC.) Et l'on voudrait aujourd'hui nous donner des leçons ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Là où il décrivait la faillite, il a ajouté 600 milliards d'euros supplémentaires de dettes, conduisant notre pays dans une situation que nul n'avait jamais connue auparavant. (« Hou ! » sur les bancs du groupe SRC.) Voilà qui devrait nous épargner quelques remarques, en tout cas la précédente majorité devrait faire preuve de plus d'humilité.
L'actuelle opposition ne semble pas se rendre vraiment compte de la situation dans laquelle elle a conduit notre pays. Comme si une défaite effaçait un bilan !
Je dois dire, sans vouloir y consacrer trop de temps, que je suis surpris des déclarations récentes faites par ceux qui font sûrement semblant de ne pas se rendre compte de l'état dans lequel ils ont mis notre pays.
Le bilan est catastrophique s'agissant de la dette publique ; je n'y reviens pas. Mais il est catastrophique aussi pour le pouvoir d'achat des Français. Et ils n'ont cessé de le dire durant toute la campagne électorale.