À la lecture du PLFR pour 2012 – à supposer qu'ils l'aient consulté, ce qui est peu probable –, les jeunes peuvent constater que, aujourd'hui, en France, il n'est pas bon de travailler plus ; que, au-delà de 35 heures hebdomadaires, les heures supplémentaires sont refiscalisées, socialisées en quelque sorte, au motif que travailler davantage pour permettre à son entreprise d'honorer son carnet de commandes bloquerait l'embauche de Français sans emploi, comme si le travail était un gâteau à partager en parts toujours plus petites, alors que c'est le travail qui crée le travail.