Si la baisse des crédits peut être vue comme une opportunité, c'est parce qu'elle a obligé le service d'infrastructure à se consacrer à des travaux à haute technicité – notamment maritimes et portuaires – qui nécessitent un savoir-faire important que nous avions quelque peu perdu. On peut citer le dragage de boues dans le port de Toulon, ou les chantiers de l'Île Longue. Les immeubles de bureaux peuvent être construits par n'importe quel prestataire extérieur ; le service d'infrastructure du ministère de la défense n'est utile que s'il possède un savoir-faire particulier nécessaire à la réalisation d'installations militaires.
La baisse du budget des anciens combattants de 2,4 % représente un ajustement qui correspond à la diminution de leur nombre. La tendance, ancienne, est une conséquence du phénomène naturel de vieillissement de la population.
S'agissant des LRU, j'ai parlé non de livraison de matériels, mais de travaux d'infrastructure qui y sont liés ; or, à ma connaissance, l'arrivée de ce type de matériel n'en nécessite pas. Concernant le LRU en tant que tel, je vous suggère de poser la question au délégué général pour l'armement.
Je ne sais pas si le ministre de la défense a dit que le nombre des bases de défense allait être revu…