Cet amendement apporte une solution partielle au problème de la pénurie de médecins qui affecte beaucoup de zones rurales et de zones urbaines sensibles. Certains médecins retraités souhaiteraient travailler « à la carte » une ou deux journées par semaine et sont prêts à le faire dans ces territoires, mais les cotisations de retraite sont très élevées. L'exonération partielle prévue par l'amendement serait un premier pas pour remédier à une pénurie qu'aggraveront encore les très nombreux départs à la retraite des prochaines années. Elle ne coûterait rien à l'État, puisque les praticiens qu'elle ramènera vers un exercice partiel ne travaillent pas actuellement ; elle rapporterait même un peu d'argent, puisque les cotisations seraient en partie recouvrées.
Bref, cet excellent amendement mérite un vote unanime de notre Commission.