Monsieur le Premier ministre, il y a un an, vous nous disiez que neuf Français sur dix ne seraient pas concernés par les hausses d’impôts. Or, il n’en a rien été. En effet, votre première année de mandat, qui a débuté par la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires pour neuf millions de salariés, vient de s’achever sur un niveau record des prélèvements obligatoires.
La baisse historique du pouvoir d’achat, l’explosion du chômage, la croissance en berne ne sont pas dues seulement à la crise, mais aussi et surtout aux 30 milliards d’euros d’impôts supplémentaires que vous avez fait voter.