Alors que les situations sont diverses, la mesure paraît bien univoque ! Les médecins arrivant à 65 ans après avoir eu une importante activité de généraliste, par exemple, prennent souvent du recul. Lorsqu'ils continuent une activité, c'est sur un tout petit pied : quelques vacations dans le centre médical ou dans l'hôpital où ils ont longtemps exercé, pour garder le contact avec leurs collègues mais certainement pas pour bénéficier d'une réduction de leur cotisation ! D'autres, praticiens libéraux, peuvent agir de même pour des raisons financières, mais il est peu probable alors qu'ils soient tentés d'aller dans des zones manquant de médecins. Enfin, les médecins exerçant dans des zones très tendues sont plutôt enclins à s'arrêter définitivement, par lassitude – sans d'ailleurs toujours trouver un successeur.
Il existe donc plusieurs cas de figure. Votre amendement, louable dans son intention, ne correspond pas à la diversité des pratiques des médecins libéraux arrivés à l'âge de la retraite.