Outre l’impôt, votre réforme est inefficace et injuste : inefficace parce qu’elle ne couvre qu’une partie des déficits – 20 milliards, vous répondez à 7 – et injuste parce qu’en créant cette notion de pénibilité, vous allez créer de nouveaux régimes spéciaux, ce qui est inacceptable.
Pourquoi, monsieur le Premier ministre, avoir pris le risque de décrédibiliser notre pays en Europe par cette fausse réforme ? Pourquoi le choix de l’obésité fiscale ? Pourquoi avoir calé devant l’obstacle ? Pourquoi aussi, monsieur le Premier ministre, ce renoncement privilégiant l’intérêt des syndicats à l’intérêt des Français ?