Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 11 septembre 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Rentrée scolaire

Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale :

…mais il est vrai que, l’an passé, il y avait encore eu 13 000 suppressions de postes. Le fait d’en créer 7 500 permet d’aborder les choses avec plus de confiance.

L’an dernier, les stagiaires qui arrivaient n’avaient pas encore d’heures de formation, contrairement à cette année. Le service public du numérique se met en place, et je me rendrai, demain, en Bretagne avec le Premier ministre pour inaugurer un collège numérique. Enfin, les AVS bénéficient de meilleures conditions.

En même temps, et nous le savons les uns et les autres, ce travail doit être conduit dans la durée et avec persistance. Les réformes engagées, qu’il s’agisse de la réforme pour un meilleur temps scolaire, c’est-à-dire d’un temps meilleur pour les apprentissages fondamentaux, ou de la réforme de la formation des professeurs, devront être accompagnées dans la durée.

D’autres chantiers nous attendent, qui seront ouverts dès cette année. Je pense à celui de l’éducation prioritaire : notre système est bon pour 70 à 80 % des enfants, mais il est très dur, et de plus en plus, pour 20 % des jeunes Français. Je pense également à celui du collège, bien entendu, qui est un lieu de difficultés, à celui des métiers des professeurs et de tous les personnels ainsi qu’à celui des programmes, car c’est l’essentiel : il faut en effet que nous soyons capables de revoir ce qui se transmet entre un professeur et un élève qui sera un citoyen du XXIe siècle.

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