Je ne peux que donner un avis défavorable aux amendements de suppression de l'article.
Un prélèvement a déjà été créé en faveur de l'autonomie : la journée nationale de solidarité. Et le taux en était déjà de 0,3 %. Mais on l'avait assis uniquement sur les salariés, en épargnant les professions libérales et indépendantes, de même que les retraités. Or, aujourd'hui, les associations de retraités se disent toutes disposées à participer à l'effort de solidarité nécessaire pour mieux prendre en charge la dépendance, à condition que le prélèvement soit bien consacré à cette fin. Nous entendons rester dans cette logique.
Quel objectif de déséquilibre – et non hélas d'équilibre – des comptes pouvons-nous tenir ? En 2012, sans le milliard et demi de recettes supplémentaires apporté aux différents régimes, les objectifs de la loi de financement de la sécurité sociale n'auraient pu être tenus. Le précédent gouvernement a certes subi la crise économique mais nous, nous en vivons les conséquences – déficit, dettes, chômage – et la façon dont elle fut gérée. Nous entendons la gérer différemment et c'est pourquoi nous demandons cette contribution de solidarité visant à préparer la loi annoncée par le Gouvernement, qui concernera le vieillissement en général et visera à préserver l'autonomie.