L'idée est généreuse mais la solution proposée n'est pas acceptable. Vous ne pouvez pas une nouvelle fois faire payer l'industrie pharmaceutique. Elle connaît des difficultés aujourd'hui dans notre pays, comme en atteste la diminution de 1,5 % ou de 2 %, si ce n'est de 5 %, de son chiffre d'affaires. Acteur majeur de la politique de santé et de sécurité du médicament, elle ne saurait être une vache à lait – non plus qu'un bouc émissaire. Sans compter qu'il en va aussi d'emplois, et de recherche et d'innovation sur le territoire national : quand on la met ainsi à mal, il ne faut pas s'étonner que certaines firmes, notamment étrangères, commencent à fermer des centres de recherche en France, comme on le voit à Dijon et à Reims, et dégraissent leurs effectifs.