La situation sanitaire des jeunes est inquiétante, de même d'ailleurs que leur situation générale. Notre jeunesse en effet se paupérise. Alors qu'il y a trente ans, les pauvres dans notre pays étaient les personnes âgées, ce sont aujourd'hui les jeunes. Face au doublement du nombre d'étudiants dépourvus de couverture complémentaire, nous proposons, sans remettre en question le principe de la TSCA, de faire un geste en leur faveur en venant en aide à ces mutuelles. Le coût de la mesure, 8 millions d'euros, serait supporté par l'industrie pharmaceutique que cela ne mettra pas en difficulté. C'est peu d'ailleurs par rapport à l'effort qui lui sera demandé au travers de la baisse des prix des médicaments par exemple.