Mme la ministre, j'approuve la façon dont vous avez posé les enjeux. S'agissant du régime social des commerçants et des artisans, il me semble nécessaire de modifier le mode de calcul du RSI afin d'améliorer la trésorerie de certaines entreprises. Par ailleurs, il existe une difficulté relative à l'accueil au sein des très petites entreprises, nombre de commerçants et d'artisans ne souhaitant plus le prendre en charge.
Je tiens également à souligner la dispersion de la politique touristique sur certains territoires – je pense à Belle-Île, Quiberon ou Carnac, situés dans ma circonscription ; en ce domaine, la multitude des acteurs appelle un effort de clarification, afin d'optimiser la dépense publique.
Enfin – sujet relativement nouveau –, la spéculation immobilière dans les zones d'activité peut se traduire par la rétention de bâtiments commerciaux ou artisanaux et la hausse vertigineuse des loyers, ce qui constitue un frein à la transmission des entreprises, en particulier sur les îles et les presqu'îles.