Ce que vous dites, monsieur Pupponi, est assez juste. Je comprends fort bien que, dans un certain nombre de cas, les maires et leurs CCAS découvrent l’arrivée de familles particulièrement vulnérables sur leur territoires alors qu’ils n’ont pas été avertis. Mais l’argument du rapporteur est tout aussi juste : on ne peut mettre en oeuvre certaines procédures avant d’assurer un hébergement d’urgence qui, comme son nom l’indique, doit avoir lieu dans les plus brefs délais. Si les modalités d’information des collectivités, lorsqu’un dispositif d’hébergement d’urgence est mis en place sur leur territoire, doivent faire l’objet d’une réflexion, ce que vous proposez risque de fragiliser le principe même de l’accueil d’urgence.