Notre débat consiste à déterminer ce qui doit avoir valeur législative. À cet égard, faire figurer dans la loi une information qui relève de bonnes pratiques ne me paraît pas nécessairement opportun. Je partage toutefois votre préoccupation, notamment concernant l’Île-de-France, qui connaît une situation spécifique, caractérisée par un plus grand nombre d’intervenants sur des territoires où ils ne sont parfois pas accoutumés à travailler. Dans de nombreux départements et territoires, il existe un lien très fort entre les intervenants de l’hébergement d’urgence et les collectivités locales, ce qui est moins le cas en Île-de-France. Je tiens d’ailleurs à vous informer que j’ai demandé au préfet d’organiser une table ronde qui permettra de mettre en place des dispositifs qui, tout en répondant à votre préoccupation, me paraissent davantage relever des bonnes pratiques que du ressort de la loi.